New Zealand

24h30 Goodbye France, Hello Wellington : Partie 2

Je voulais vous écrire plus tôt, mais je n’ai ni eu le temps ni eu le courage de combattre la fatigue en rentrant du travail chaque soir. Rapellez-vous, dans l’article précédent (lien article) je vous parlais de mon arrivée à Dubaï. Finalement à part la chaleur, les nombreux duty free où je ne me suis même pas arrêtée et le Mocchaccino chez Starbucks mes aventures en sont restées là…

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L’avion m’a ensuite déposé à Singapour. A Paris, on m’avait annoncé une petite escale technique. L’escale était courte certes, mais je n’ai pas pu rester dans l’avion. Il a fallu que je descende et comme d’autres, que je repasse par le contrôle de mes papiers et de mon bagage à main. Je suis rodée à présent (sortir son téléphone, son ordinateur, son appareil photo numérique, enlever son manteau…). Toutes ces étapes sont assez pénibles. A Singapour, je n’ai pas eu le temps de visiter l’aéroport. Nous avons été débarqués à un point, nous avons attendu que les portes s’ouvrent, une vingtaine de minutes plus tard nous étions en salle d’embarquement. J’ai réussi à capter le WIFI pour la 1ère fois, un message sur Fb et c’était déjà l’heure de repartir… C’est passé assez vite comparé au vol qui m’attendait : Singapour/Melbourne aux côtés d’une Ecossaise et d’une autre femme. Ce dont je me souviens c’est que celle de gauche (l’écossaise) à roté plusieurs fois pendant qu’elle regardait un film et l’autre a demandé une paire de chaussettes parce qu’elle avait froid. Effectivement à Dubaï il faisait 35°, et dans l’avion même lorsque l’on coupe la climatisation, il fait froid. Un bon équipement est donc à prévoir. Et tant pis, si ce n’est pas hyper chic (non lecteur ne croit pas que je vais quitter mon look bien girly pour me mettre à la mode néo-zélandaise).

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Le vol Singapour Melbourne a été long, très long.. Impossible de dormir plus de 2h, j’ai dû jouer à 150 parties de Tetris je pense, parce que les films en Français n’étaient pas très intéressants. Mais bon, une fois arrivée à Melbourne j’ai eu une grosse frayeur. Comme d’habitude, je regarde très rapidement les duty free pour me rendre à la porte d’embarquement à l’heure. En parlant d’heure justement, je n’avais pas changé l’heure de ma montre, et impossible de voir l’heure dans l’aéroport. Donc je marche le plus vite que je peux, je cours et là en arrivant devant la porte 18 c’est le drame ! Personne, mais vraiment personne. Seule inscription au tableau « flight closed ». Premier sentiment ? Une envie de pleurer, j’étais tellement fatiguée, je venais de courir d’un bout de l’aéroport à l’autre pour rien ! Je retourne donc au tableau, c’était bien la porte 18, je demande à quelqu’un elle me dit de retourner au 1er étage parce qu’elle ne peut pas me répondre. J’ai encore plus envie de pleure, j’en ai marre de courir partout, de ne rien comprendre, j’ai faim, j’ai envie de dormir, mais je n’ai pas le choix il faut que je trouve la bonne porte d’embarquement. Au hasard, je demande et je suis enfin à la bonne porte, la porte 8 et non 18 comme inscrite sur le tableau d’affichage des vols. Comme quoi parfois il vaut mieux demander que dépenser son énergie à courir dans tout les sens! J’attends bien sagement, j’ai toujours faim mais je me dis que je vais manger dans peu de temps dans l’avion. Cet avion là était bien différent des autres. Beaucoup plus petit et beaucoup moins confortable. Et en ce qui concerne la nourriture, et bien j’aurai du acheter quelque chose avant de monter dans l’avion…

J’ai fait une overdose des plateaux repas et du Chicken servit à toutes les sauces. Je me suis tentée le beef et j’ai cru vomir à la deuxième bouchée. Infâme, mais pas pire que leur soit-disant Fajitas qui ressemblait plus à un pain au lait avec du chicken et une sauce tomate très industrielle, le tout servi à 15h. Tant qu’à être décaler, autant manger en décalé aussi !

Autre point important, qui dit petit avion dit aussi turbulences plus nombreuses. Et c’est dans ce dernier vol, Melbourne/Wellington, que je me suis retrouvée à côté de deux copines allemandes dont une qui avait très peur de l’avion. Et qui serrait très fort son ours en peluche du haut de ses 20 ans au moins ! Le vol a lui aussi été un peu long mais je n’avais qu’une hâte arriver, alors je comptais les heures. Je crois que j’ai même réussi à dormir 1h avec un bon torticolis au réveil. Petit avion = moins de place = moins de confort

Tout cela est maintenant terminé puisque je suis bien arrivée à Wellington, avec quelques minutes de retard.

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Un clin d’oeil dans les toilettes de l’aéroport de Wellington.

En résumé, un long voyage pour de nouvelles aventures. J’ai essayé de rassembler deux articles en un, d’où la longueur de ce dernier. Je pense que mes aventures en ont fait sourire plus d’un, mais malgré les kilomètres qui nous séparent et le bon coup de blues d’hier soir, je garde mon humour bien pourri et je pense à vous !

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